Le Trinôme académique du Tarn
(Délégation militaire départementale, Éducation nationale, Institut des hautes études de la Défense nationale -IHEDN)
a le plaisir de vous inviter à la conférence
La Première Guerre mondiale entre histoire et mémoires
Par François ICHER
Inspecteur d’académie, inspecteur pédagogique régional Histoire-géographie,
docteur en histoire
Référent académique pour la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale
le jeudi 6 novembre 2014 à 18h
au Lycée Rascol
10 rue de la République - 81012 ALBI
En cette période de commémoration, cette conférence a d’abord pour objectif de mettre en lumière la nature du dialogue entre l’histoire et les mémoires de la Première Guerre mondiale. C’est le thème de la première partie de la conférence qui permet d’aborder les mémoires plurielles, rivales ou partagées, dominantes ou minoritaires, associées à la Grande Guerre.
La conférence est également un support de réflexion privilégié sur la notion d’engagement et le système de valeurs qui animaient la société d’alors. Le sens de certains verbes et de certains mots prend ainsi un éclairage particulier : obéir, désobéir, nation, patriotisme, courage, devoir etc.
La majeure partie de la conférence est entièrement dédiée aux hommes de la Grande Guerre. Grâce à une abondante iconographie, le conférencier évoque le quotidien des soldats, de la mobilisation jusqu’à l’armistice. Le départ, la séparation, les premiers combats, la correspondance, les permissions, le rôle de la presse… font l’objet d’une évocation illustrée. Mais l’essentiel de cette seconde partie est dédié à l’univers des tranchées : on découvre alors que la pluie, la boue, les poux, les rats, la faim, la soif, la gestion du temps constituent des sujets de préoccupation aussi importants que le combat contre l’ennemi.
Dans une troisième partie, François Icher aborde le poids de la littérature et du cinéma dans la construction d’une mémoire particulière de la Grande Guerre qui évolue dans le temps. Ces deux supports jouent en effet un rôle important dans la diffusion d’une lecture partielle et segmentée de la Première Guerre mondiale.
Enfin, pour conclure, la réflexion est portée sur les enjeux de la commémoration. Pourquoi commémorer ? Que commémore-t-on exactement ? Quels messages adresser aux jeunes générations ?
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